Ce roman présente de nombreux points de vue et personnages, ce qui a pour conséquence une variété ainsi qu'une diversité salutaires et bienvenues. (…)
Il y a également un basculement notable vers le monde animal car celui des hommes est désormais inaccessible au porteur de la pierre. Cet apport jette, de fait, un éclairage réellement original centralisé essentiellement sur la première partie de l'oeuvre.
Par ailleurs, l'aspect mythologique se trouve renforcé par les interventions de plusieurs créatures telles que les ondines pour ne citer qu'elles. (…) Cela met aussi en lumière le côté conte de fées métaphorique et vient étayer les aspects oniriques déjà représentatifs des épisodes précédents.
L'intérêt réside enfin dans le fait que l'auteur nous fait découvrir de nouveaux pans restés jusqu'alors dans le flou, en particulier des éléments relatifs au passé dont certains parlent directement de la pierre ainsi que de la personnalité d'Arni.
Un virage des plus appréciables.