Les voitures crament dans les cités hanséatiques, en particulier Hambourg et Brême, sauf que, cas aggravant, dans l'une d'entre elles, un corps est retrouvé, celui de Nouri Saroukhan qui n'est pas n'importe qui puisque son nom est du ressort des Mahallami, une sorte de tribu de mercenaires reconvertie dans la drogue, les armes, le crime en tout genre.
Mais Nouri subissait de la part du clan une mesure de bannissement et travaillait dans les assurances. Et puis il y a le clan Anteli, des rustres ennemis des Saroukhan mais dont fait partie Aliza, la petite amie de Nouri. Et il y a cette compagnie d'assurances, Akto, vraiment pas très nette, dont les employés richissimes sont shootés à la coke. Alors, qui a tué Nouri ?
La procureure Chastity Riley et son équipe de policiers, Ivo Stepanovic, Calabretta, Faller, Bruckner, Schulle, Stanilawski, n'auront de cesse de percer ce mystère à plusieurs pistes.
La solitude, c'est comme un blouson trop serré, mais sans blouson, tu meurs de froid.
À coup de chapitres courts aux titres singuliers, l'auteure s'attache à nous démontrer que l'Allemagne est loin de l'image policée d'un pays tranquille, ayant échappé à la violence, aux trafics, aux mafias, et que l'intégration ne se déroule pas si facilement qu'on veut bien nous le faire accroire.