Lovelace a quitté le Voyageur avec Poivre qui va devenir sa guide et l’aider à s’adapter à sa nouvelle condition
On retrouve un trope cher à Becky Chambers : le found family, avec des disputes et des moments de tendresse mais toujours avec de l’ouverture d’esprit
C’est une lecture qui soulève de nombreuses questions intéressantes parmi lesquelles : intelligence artificielle, clonage, obsolescence ou encore limites morales de la science
Le double point de vue permet de se répondre avec des opinions différentes sans écraser l’autre aspect
Le vocabulaire est choisi avec beaucoup de soin : on parle de « kit » plutôt que de « corps » pour une enveloppe artificielle par exemple
Un récit plein d’émotions qui illustre avec justesse l’envie d’appartenance et d’acceptation.
La vie, c’est terrifiant. Personne n’a le mode d’emploi. Personne ne sait ce qu’on fout là. Alors le plus facile, pour regarder le monde en face sans crever de trouille, c’est de se persuader qu’on a le contrôle. Du coup, on se croit plus fort que les autres. Ça implique que tous ceux qui sont différents sont inférieurs, forcément. Toutes les espèces se racontent la même histoire en boucle.