Un psaume pour les recyclés sauvages. Ou la bien étrange histoire de robots qui ont décidé de fuir ce qui est construit, pour renouer avec la nature. Sur cette planète, on vient dans le respect de l’environnement, grandement laissé à l’état sauvage. Et quand Dex, moine, décide de quitter la voie qui était la sienne, il finit par rencontrer un robot — une première depuis des générations.
Une religion universelle guide cette humanité — mélange de bouddhisme et d’hindouisme. Dex a pour vocation d’écouter les gens et de leur préparer la tasse de thé qui sera la plus en adéquation avec leurs besoins — ou en réponse à une détresse.
Frappé par une crise de foi, Dex se rend dans un ancien monastère, et là, rencontre un robot : à l’instar des autres machines, il fait état d’une certaine sensibilité. Le pacte entre humains et robots était de ne plus avoir d’échanges, quand les seconds ont pris leur indépendance.
Le premier tome de cette trilogie ouvre la porte à une profonde réflexion sur les rapports entre nature et culture. Nulle question de religiosité, mais plutôt une approche sensible — le tout servi par un personnage présenté comme non binaire.
La traduction par le fameux « iel » en français déconcerte quelques instants… avant de devenir une forme presque universelle d’identité.