Je ne suis pas une très grande spécialiste de la science-fiction. C’est un genre que je trouve très complexe et malgré de nombreuses tentatives (Romain en est témoin.) je n’arrive pas à plonger dans ce genre. Pour autant, il y a quelques exceptions à la règle : Un psaume pour recyclés sauvages en fait partie. J’ai tout de suite été intrigué par cette couverture (que je trouve magnifique), le résumé m’a aussi beaucoup intéressé alors j’ai craqué.
On suit donc Dex, un.e moine qui va quitter son monastère pour devenir moine de thé. Son but est de voyager de ville en ville, avec l’aide de sa roulotte, de soigner et aider les gens en confectionnant différents thés et infusions. Un jour, il va faire la connaissance d’un robot : Omphale, qui a qu’un but dans sa vie comprendre les mœurs humaines.
Ce qui m’a le plus marqué, c’est l’évolution de la relation des deux personnages. Au début, elle est chaotique, mais très drôle et puis au fur et à mesure des pages, par le biais de la discussion qu’ils vont se rapprocher et s’entendre. Ils vont s’interroger, pour ne pas dire débattre sur le sens de la vie et de la nature. Bien que l’on soit dans un court roman de science-fiction, il aborde des sujets bien plus philosophiques et universels.
L’univers est d’une douceur inégalable, on ressent une sorte de sérénité et de calme provoqué par les personnages, mais aussi par l’univers en lui-même. Cependant, on devine grâce aux indices, que ce ne fut pas toujours le cas par le passé. J’espère en apprendre bien plus dans le prochain tome.
La plume de Becky Chambers est charmante, fluide bien qu’un peu déstabilisante au début que Dex est “iel” mais très innovant et appréciable. L’ensemble est donc plus que satisfaisant. J’attends avec impatience la suite de ce voyage initiatique empreint d’humanité et de douceur.
Léa