Après avoir déjoué les plans de l’Impérium, nos compères du Grimnoir se retrouvent impliqués dans un complot de grande envergure, impliquant le président des Etats-Unis et l’usage abusif de leurs pouvoirs. Eparpillés et affaiblis, les chevaliers vont devoir déjouer de nombreux traquenards et puiser en eux jusqu’à la dernière goutte de leur don respectif… Ce second tome est bourré d’action, d’explosions et de batailles grandioses. Pas le temps de souffler une minute, Larry Correia n’offrant pas une minute de répit à ses protagonistes. De nouvelles menaces surgissent et de nouveaux ennemis font leur apparition, ce qui poussera toutes les parties présentes à se lancer à corps perdu dans ce combat historique. L’auteur prouve une fois de plus qu’il est particulièrement à l’aise dans les scènes à grand spectacle, le rendu étant très vivace et facile à se représenter.
Qui dit second tome dit forcément développement de l’univers avec la présentation de nouveaux types de pouvoirs. Les évoqués du monde infernal revêtent une importance capitale dans ce tome, de quoi faire frémir le lecteur face à ces transformations plutôt impressionnantes (un bon point pour Vincent Chong, qui a su parfaitement rendre cet aspect dans sa magnifique illustration de couverture). L’auteur arrive encore à nous surprendre avec les subtilités de ses différents types de magie (juge, météo, lazare, nixie, etc.). Preuve qu’on est encore loin d’en avoir fait le tour.
Côté personnages, on retrouve nos camarades préférés du Grimnoir mais de nouvelles têtes font aussi leur apparition, de quoi ne pas lasser le lecteur. Faye, dont on sentait la différence et l’importance, nous offre de belles révélations à propos de ses pouvoirs hors du commun. Un voile est levé. La fin en apothéose avec son combat final suit le schéma narratif du premier tome, rien de bien surprenant à ce niveau de la narration. Néanmoins, c’est toujours aussi jubilatoire, comme un bon blockbuster avec une intrigue qui tient la route, des scènes à couper le souffle et des réparties croustillantes. C’est ça le charme de Malédiction !