Vita Nostra est le premier tome d’une trilogie ayant pour thème la métamorphose et dont les éléments peuvent être lus indépendamment les uns des autres.
Dans une station balnéaire russe, Sacha, seize ans, passe des vacances idéales avec sa mère. Mais un jour, un homme inquiétant l’accoste et lui demande d’accomplir une étrange mission. En cas de refus, elle exposerait sa mère à de terribles désagréments. N’y croyant qu’à moitié mais apeurée, Sacha s’exécute, avant qu’un événement ne l’oblige à renoncer. Le coup du sort qui frappe alors sa mère l’incite à obéir scrupuleusement aux ordres suivants. Ce petit jeu dure jusqu’à ce que l’homme lui ordonne de s’inscrire dans une école retirée dans une petite ville. Sacha n’a pas le choix. C’est ainsi que débute son périple dans une curieuse école qui n’est pas sans rappeler Poudlard par certains de ses aspects.
Les élèves y évoluent dans des pensionnats à l’ambiance typiquement russe, assez dépaysante en nos contrées. Et surtout, leurs leçons n’ont strictement rien à voir avec ce qu’on pourrait apprendre dans une école traditionnelle. Ils doivent notamment y mémoriser des textes aussi incompréhensibles qu’imprononçables. Comme Sacha, on se sent perdu au début de la formation, avant d’en comprendre peu à peu les tenants et aboutissants. C’est alors qu’un monde insoupçonné aux possibilités étranges et déroutantes nous ouvre ses portes. Vous avez dit fantastique ?
Si j’ai eu beaucoup de mal à commencer ce livre, tant il me semblait que les auteurs tiraient à la ligne, une fois les grilles de l’école franchies, je n’ai pu le lâcher tant il était devenu captivant. Le style des auteurs, l’ambiance slave des lieux, le suspense du scénario et l’idée qui sous-tend le récit, tout concourt à faire de ce livre un page-turner à dévorer. Ne vous laissez donc pas dérouter par le début et accrochez-vous, car ce roman en vaut vraiment le coup. Par contre, je n’ai pas compris le dernier paragraphe et ce fut assez frustrant. Du coup, si ce n’est pas votre cas, n’hésitez pas à contacter la rédaction.
Bénédicte ‘1328’ Taffin