Glukhovsky - Metro 2033 - JP Dionnet
Article Original
Trop de livres.
Il paraît trop de livres et forcément au bout de quelques pages, si comme moi on a la chance d'en recevoir beaucoup ou, si comme moi à une époque on en achète beaucoup, on ne peut pas tout lire. Ceux qu'on achète c'est plus simple, puisqu'en lisant quelques lignes au début et souvent trois à la fin, on sait à peu près où on va. Ainsi, j'ai failli refermer aussi sec " Metro 2033 " de Dmitry Glukhovsky aux éditions l'Atalante. Un énorme pavé.
Quand j'ai commencé à lire cette histoire de métro d'après la fin du monde où tout le monde s'est réfugié dans différentes stations, les néo-nazis, les néo-staliniens, ailleurs les mutants et à l'extérieur un monde détruit qu'il vaut mieux éviter. Et au milieu un adolescent qui doit partir pour un grand voyage, devenir lui-même. Artyom... Au bout de dix pages, j'ai arrêté. (Mais) je m'y suis remis et j'ai adoré.
Oui c'est un pavé de plus de six cents pages. Mais oui aussi c'est nécessaire, car c'est une grande fresque digne de la science fiction classique américaine des années 50 avec un petit charme slave en plus, et c'est peut-être parce que c'est un roman russe qu'il prend autant son temps et autant de pages mais il se passe beaucoup de choses.
J'avais eu tort en gros de penser que c'était un nouveau " Nightwatch " : une espèce de " Matrix " russe dont on voyait les ficelles mais qui se lit bien. Et je me suis retrouvé devant un gros roman d'après, d'après le cataclysme, avec des personnages extraordinairement attachants.
Jean-Pierre Dionnet
"A propos de deux livres que j'ai failli ne jamais finir..."
Publié le 29 juillet 2011