1er roman fleuve pour ce journaliste de profession, Metro 2033 emprunte de nombreux codes de la littérature fantastique : le post chaos, le repli communautaire, le voyage initiatique inspirée sûrement par l’Heroïc Fantasy et une fin que l’on ne dévoilera pas mais qui laisse néanmoins supposer que Dmitry Glukhovsky a dû lire dans sa vie
Je suis une légende de Richard Matheson. Cependant, malgré ces références multiples, Metro 2033 n’est pas non plus un puzzle de figures stylistiques.
Dmitry Glukhovsky a su donner une âme propre à son récit qui, malgré sa longueur et parfois quelques longueurs, est très intéressant à lire.
Sans concession avec l’histoire du pays et de ses régimes, Metro 2033 plonge le lecteur dans ce récit fantastique où tout se monnaye par douilles et la raison trouve sa limite dans l’abondance de rafales de balles. On attend avec impatience la suite déjà sortie en Russie. Metro 2033 ne sera pas le dernier métro.