[...] C’est le premier roman que je lis de John Scalzi, et j’ai passé de très bons moments. Des dialogues m’ont fait beaucoup rire. Certains passages sont une succession d’humour noir, de bons mots, d’ironie cinglante, et on sent que l’auteur s’est amusé à les écrire : c’est parfois jubilatoire. Charles navigue dans un monde de l’ombre, les superméchants sont rivaux entre eux, s’espionnent, s’allient et s’entretuent, à coups de technologie avancée et d’entourloupes. Et Charles, ex-journaliste au chômage, doit apprendre à devenir un superméchant.
L’aspect « science-fiction » réside surtout dans les animaux génétiquement modifiés et intelligents. On est ici surtout dans une parodie de James Bond, mais uniquement du côté des superméchants. D’ailleurs, Spectre est cité comme référence : imaginez-vous au cœur de cette organisation, alors que ses membres se tirent dans les pattes sans grande finesse. [...]