Avec Quand la tigresse descendit de la montagne, on retrouve le monde délicat des Archives des Collines-Chantantes de Nghi Vo.
Cette fois, il est question d’une histoire dans l’histoire, et de bien sûr comment celles-ci nous sont racontées. Tout est… histoires de perpectives, n’est-ce pas ?
A la lecture du résumé, l’inventaire à la Prévert qui ouvre cette quatrième de couverture aurait pu avoir de quoi nous distraire, ou du moins nous laisser perplexe. En effet, il ne suffit pas d’empiler les éléments divers et variés, avec un soupçon de poésie ou de dépaysement, pour composer une histoire cohérente. Heureusement, dans le cas présent, elle l’est !
Comme à l’occasion de la première novella de cette autrice, parue voilà quelques mois maintenant, le récit se révèle tout à fait plaisant à suivre, peut-être plus enlevé cette fois-ci, et toujours porté par un cadre par bien des côtés enchanteurs, mais qui n’a rien d’un conte de fées, à moins de se souvenir que ceux-ci ne sont en général guère mielleux, ce que souligne très bien l’autrice.
[...] C’est en tout cas une lecture fort agréable, aux personnages attachants.