Des tigresses métamorphes amatrices de poésie, des mammouths de guerre aussi impressionnants que placides, une jeune lettrée tiraillée entre son cœur et sa raison, fantômes, goules et esprits-renards à l’affût, aventures baroques et amours libres...
Dans cette aventure de l’adelphe Chih, Nghi Vo nous convie à un étonnant voyage, inspirée tant par les contes et la poésie de l’Asie du Sud-Est que par les combats sociaux qui l’animent. Aucun carcan ici, aucune frontière, seul importe le récit, porté par une plume légère et des images d’une originalité folle.
Je ne sais pas pourquoi j'ai tant reculé cette chronique... probablement car il n'est pas toujours facile de trouver les bons mots pour une lecture qu'on a tant appréciée.
Dans ce deuxième tome, j'ai été transportée dans le voyage que Chih effectue. J'ai autant aimé la tension qui s'exerce tout au long du roman que l'histoire qui nous est contée par Chih. Diffusé d'en dire plus sans dévoiler l'intrigue.
Mais sachez que cette histoire est très bien écrite et la construction du roman est parfaitement équilibrée entre le conte que Chih raconte et le moment présent avec les tigresses. L'histoire est à la fois poétique et passionnante. J'aime cette atmosphère fantastique et les légendes qu'on découvre: esprits, fantômes, démons... sont au rendez-vous.
Il y a également une vraie réflexion sur la transmission des histoires et la façon dont elles évoluent, la vérité qui se perd ou non, les points de vue différents...
On se laisse bercer par cette fantasy asiatique qui est savoureuse à lire.