2043, Royaume-Uni.
Jake
Reed, expert reconnu dans une multinationale qui assoit sa puissance à
travers l'inforama, modélisation alter-réaliste de l'économie mondiale.
Attaque virale ? The Big One ? Tout s'écroule. Fuite.
Jake Reed, longtemps après, membre respecté d'une communauté survivante au milieu du Dorset.
Vie reconstruite au travers des décombres. Famille, nouvel amour.
Invasion ? Fin du nouveau monde ? Zhongguo.
Il y a les prologues des livres qu'on a aimés. Prologue au sens de prequel, suite qui se déroule chronologiquement avant.
Ceux-ci
sont souvent décevants, surtout quand ils sont écrits par le fils de
l'écrivain mort, ou par un autre auteur que l'on a un jour apprécié.
Il
y a aussi les prologues aux livres que l'on n'a pas lus, certains
écrits par l'auteur de l'oeuvre originale, vivant de surcroît.
Faut-il lire un prologue écrit a posteriori ? Affirmatif pour Fils du Ciel.
Parce que c'est un excellent ouvrage post-apocalyptique sur plusieurs chapitres.
Parce que c'est aussi un bon roman d'anticipation cyberpunk.
Parce que l'on entend presque les références musicales, surtout celles des morceaux que l'on n'a jamais écoutés.
Parce
que c'est un bel objet littéraire à tiroirs, que l'on imagine bien
trôner au milieu du salon mais que l'on préfère encore dans les mains
d'un autre lecteur.